Compte rendu conseil ecole du 27 mai 2014

Compte Rendu du Conseil d’École du 27 mai 2014

 Résumé :

 Présents :

Représentants du LFIT : M. Houdoin (directeur), M. Salama (DAF, partiellement présent), M. Nikkarinen, M. Ruiz, Mme Saignat, Mme Pinaroli, Mme Pichard, Mme Kawasumi, Mme Morikawa

Représentants des parents d’élèves (FLT):  Mme Camart, Mme Gourgues, Mme Gardies, Mme Pierre-Danos, M. Gay, M. Lorchat (partiellement présent), M. Brancourt (partiellement présent), M. Arenales (partiellement présent)

1.    Adoption du CR du conseil d’école du 4 février 2014

Le CR est adopté à l’unanimité.

 2.    Proposition de modification du règlement intérieur

ASSIDUITÉ : La fréquentation de l’école élémentaire est obligatoire. « Toute inscription vaut assiduité scolaire, de l’école maternelle à l’école élémentaire. »

Certains enfants inscrits en maternelle sont absents régulièrement, à jour fixe pour pratiquer du sport, garder une journée à la crèche japonaise ou encore participer à des séances de « modeling ». La direction veut souligner auprès des parents que cela dessert les enfants qui, à cet âge, ont encore plus besoin de stabilité et pour certains d’être en contact au maximum avec la langue française.

Les représentants des parents ont demandé si le règlement serait traduit en japonais. Ce n’est pas prévu pour l’instant.

Les représentants des parents remarquent que le mot « assiduité » est complexe pour un non-francophone, ne peut-on trouver un terme plus simple ? M.Houdoin expliquera clairement les règles liées à l’école française à toutes les familles lors de la prochaine réunion de rentrée.

3.    Bilan des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) :

APC : nouvelle approche instaurée en juin dernier par le ministère de l’Education Nationale (en remplacement de l’Aide Personnalisée) et mise en place graduellement cette année à l’école (3e et 4e périodes) pour en tester l’organisation.

Présentation des APC sur le site du MEN

C’est un complément aux activités périscolaires : chaque enseignant est libéré 1h/semaine (2 fois 1/2h) pour mettre en place une pédagogie moins scolaire et plus ludique, ce qui permet un mixage enseignants / élèves, en petits groupes, et de parler mathématiques, géométrie etc… dans un cadre amusant. L’APC n’est pas forcément réservée aux élèves en difficulté et doit permettre de donner confiance en eux-mêmes aux élèves sur les matières abordées par ce biais.

En maternelle, l’APC est plutôt axée sur la maîtrise des langues. En élémentaire, l’APC se concentre plutôt sur les mathématiques et le français.

Cette activité se déroule lors de la pause méridienne (durée : 1/2h).

« Les APC ne relèvent pas du temps d’enseignement obligatoire pour les élèves mais s’ajoutent aux 24 heures hebdomadaires d’enseignement dues à tous et nécessitent l’accord des parents concernés. » (source : éduscol)

M. Ruiz rend compte de son expérience, suite à la mise en place d’une activité « échecs » (règle simplifiée). Les élèves qui ont suivi la 1e série de sessions deviennent tuteurs du groupe suivant.

Mme Morikawa présente l’organisation en maternelle : les enseignants de chaque classe inscrivent leurs élèves aux activités en fonction de leurs besoins (graphisme, motricité, écoute du français…)

Les représentants des parents demandent s’il est possible d’avoir la liste des APC proposées pour l’information des parents.

Ces activités démarreront complètement en octobre prochain.

4.    Projet d’établissement :

4 grands axes pour le projet pédagogique 2014-2017

Maîtriser les langues : français, langue du pays d’accueil (japonais) et langues étrangères.

Dans ce cadre a déjà eu lieu l’examen du YLE (Young Learners Cambridge Examination) le samedi 24 mai 2014 pour les CM2 Parcours 4 Anglais et les 6e Advanced et Advanced +.

Apprendre autrement ; sport, culture, arts au service de l’approfondissement des apprentissages

Ouvrir le lycée sur son environnement et sur le monde (partenariat et échanges)

En outre, le groupe bilingue n’est pas brassé avec les autres enfants du même âge ; certains se suivent depuis la maternelle.

La solution proposée est de passer de la filière bilingue à la section bilingue (pour les CM1 et CM2 uniquement) : les enfants du bilingue sont répartis dans leur classe de niveau sur trois CM1 et trois CM2.  Par exemple, les CM1 auront leurs jours d’anglais le lundi, le jeudi et un mercredi sur 2 ; les CM2 le mardi, le vendredi et un mercredi sur 2.

Ce système ne change pas le taux horaire d’anglais/français des enfants du bilingue mais leur permet d’apprendre avec d’autres enfants. Cela permet de mieux lisser la répartition des élèves dans les classes.

La seule difficulté sera pour les enseignants : concertation entre 1 enseignant anglais et 3 enseignants francophones pour chaque niveau, soit 4 en tout. Il faut que les deux CM fassent le programme dans le même ordre et en même temps.

(Si les effectifs venaient à changer de façon significative, cette organisation serait réétudiée)

 A terme pour le bac seraient proposées :

Plus d’information sur le compte rendu du Conseil du Second Degré ici

5. Rentrée scolaire 2014 

Départ de M. Resbeut, M. Chammah, Mme Chailloux-Agart, Mme Wheat et M. Pasquin

Arrivée de Mme Gurre (professeur des écoles suisses), Mme Moreau (professeur des écoles), Mme Chaillou (professeur des écoles), un enseignant pour la nouvelle PS et une aide maternelle.

A mi-temps : M. Roth (Ecossais) et Mme Martin (Canadienne)

La direction précise qu’elle a reçu de nombreuses candidatures de professeurs des écoles (une centaine).

Prévision pour la rentrée 2014 : 1020 élèves soit 41 classes (24 en primaire et 17 en secondaire) avec 2 classes supplémentaires en primaire (une PS et une élémentaire ?).

Le 4e étage du secondaire va être rénové. Le primaire pourra ainsi récupérer les salles actuellement prêtées au secondaire.

Le détail des prévisions est donné sur le CR officiel du lycée.

6. Travaux prévus 

–       Installation d’une 2e fontaine dans la cour élémentaire

–       Remplacement du gazon cour maternelle par du gazon synthétique

7. Evolution du tarif du périscolaire et des bus de l’école

La direction souligne que l’offre périscolaire du LFIT est particulièrement variée, notamment sur la zone Asie.

Jusqu’à présent, les bus de retour du périscolaire était financés par les activités périscolaires et les transports.

On a observé une augmentation significative de la fréquentation du périscolaire (environ 100 enfants) et de la garderie. Le budget du bus périscolaire, payé en partie par les activités, va être repris à 100% par les utilisateurs des bus. M. Salama propose la solution suivante :

Mais augmentation du prix des activités pour les enfants prenant le bus périscolaire : + 7 500 yens au prix annuel de l’activité permettant de prendre le bus du retour une fois/semaine (42 000 yens + 7.500 yens = 49 500 yens, soit + 17,86 % d’augmentation). 

Il y aura aussi un nouveau tarif de 12 000 yen/an pour les élèves non inscrits au bus et qui voudraient utiliser le bus après les activités périscolaires.

Pas de baisse du tarif périscolaire, ce qui se justifie par la nécessité d’augmenter le personnel affecté au périscolaire.

Les représentants des parents demandent s’il n’est pas possible de mettre le prix du fonctionnement des bus périscolaires dans le budget global du bus, car les familles, dans ce cas de figure, payent 2 fois le bus : le retour classique après la sortie des classes + le bus périscolaire, ce qui défavorise les familles dont les enfants font régulièrement des activités (plus de 2/semaine).

M. Salama s’engage à vérifier s’il y a beaucoup de familles concernées par cette remarque et à leur faire une proposition au cas par cas.

Les représentants des parents demandent aussi que soit étudiée la possibilité d’un tarif dégressif pour les familles :

M. Salama ne s’est pas encore penché sur le sujet.

Centre aéré : la direction indique que le centre aéré étant fréquenté par de plus en plus d’enfants de maternelle qui demandent un encadrement plus important, les coûts augmentent de la façon suivante :

8. Questions diverses :

1.     Classe sur deux niveaux : la classe de CE1 / CM2 où il n’y a que 5 élèves de CM2 a été assez mal ressentie par ces derniers, en particulier par les nouveaux arrivés en début d’année qui ne connaissent personne et qui se sont sentis un peu écartés des autres élèves du même âge (déjeuners et recréation à l’horaire des CE1). Est-il possible d’éviter ce type de déséquilibre à l’avenir ?

M. Houdoin répond qu’en réalité les élèves de cette classe sont, pour les CM2, au nombre de 6 et que ces derniers prennent les repas avec les autres classes de CM. Les résultats scolaires des enfants ayant suivi les 2 classes double niveau (cf CR du C Ecole du 7 novembre 2013 : http://www.lfitokyo.org/images/CR/CECOLE/CR-CECOLE-2013-11-07.pdf) sont excellents. Les élèves suivaient les activités sportives avec ceux de CM2 ainsi que les cours d’histoire et géographie.

Les représentants des parents répondent qu’ils ne mettent pas en cause la pédagogie et l’organisation de l’école pour ces deux classes, mais que le ressenti d’enfants arrivant à Tokyo et donc ne connaissant personne a été plutôt négatif sur une bonne partie de l’année.

2.     La direction pourrait-elle demander la venue d’un inspecteur pour l’enseignement du japonais. L’ensemble des enseignants titulaires de l’Education Nationale bénéficie d’une inspection régulière, ce qui n’est pas le cas des enseignants de japonais au lycée.

Ne pourrait-on pas envisager par exemple la venue de M.Galan, chargé de mission d’inspection générale pour l’enseignement du japonais en France, qui est régulièrement de passage au Japon ?

La demande d’une visite d’un inspecteur en japonais est une chose envisageable.

Une mission en japonais pourrait être demandée auprès de l’AEFE.

A une question complémentaire d’un représentant des parents, la direction répond qu’une enseignante japonaise a bénéficié cette année d’un stage pédagogique.

3.     Ne pourrait-on pas par ailleurs envisager la création pour l’ensemble de l’établissement d’un poste de coordinateur en japonais dont le titulaire aurait des compétences à la fois en japonais et en pédagogie ?

Au secondaire, M. Asakura est déjà coordinateur pour le japonais, mais il ne souhaite pas être coordinateur pour le primaire.

Actuellement, l’AEFE n’encourage pas la création de postes de coordinateur en langues, mais recommande plutôt les missions de coordination.

En primaire, une mission de coordination pourrait être envisagée. La demande en a déjà été faite par la direction auprès de l’Inspecteur. Reste à définir ses missions précises, ses horaires et trouver la personne…

4.     Où les trousses de secours sont-elles conservées pour le primaire ? Le personnel peut-il y avoir un accès facile en cas d’urgence ?

Il y a une trousse de secours à l’infirmerie, dans chaque classe de maternelle et une au secrétariat primaire.

5.     Tests YLE (Young Learner Cambridge Examination) :

Les FLT remercient le lycée, et tout particulièrement Mme Grangié, pour l’organisation des tests de Cambridge.

La direction informe que ces tests YLE se sont très bien déroulés le samedi 24 mai dernier.

30 enfants s’étaient inscrits, sur 3 niveaux, répartis dans 5 salles. Le test a mobilisé 5 surveillants + les deux personnes de l’organisation du YLE. Durée requise : de 8h à 13h.

Les frais d’inscription (6 000 yens/enfant) ont été offerts par le LFIT cette année mais seront à la charge des familles à l’avenir.

La direction envisage d’organiser de nouveau ces tests, mais peut-être tous les deux ans seulement, en raison de la lourdeur des préparatifs.

Newsletter n°2 : elle sera prête d’ici fin juin.

FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo