Compte rendu du conseil d’établissement 29 mai 2014

Compte rendu du Conseil d’établissement du 29 mai 2014

Participants :

Représentants de l’administration : M.Sauzet, M.Marchand, M.Houdoin, M.Salama, M.Jublot

Représentants de l’ambassade : Mme Drozewski

Représentants du personnel : Mme Simon-Matsui, M.Séguéla, M.Hermoso, M.Resbeut, M. Gagnaire

Représentant des élèves : Melle Blondy, M. Baudin

Représentants des parents d’élèves (FLT-fapée): Mme Rigaudy, M.Peyron, M.Brancourt

Personnes invitées : M.Consigny, M. Warcziarg (représentant M. Aicardi ADFE), Mme Douilhetz

1.    Adoption du Compte rendu du Conseil d’établissement du 8 avril

Le compte rendu est adopté à l’unanimité.

 2.    Synthèse du Conseil d’école :

Bilan du fonctionnement des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC)

Notre compte rendu du conseil d’école ici

3.    Synthèse du Conseil du second degré (CSD)

–       Préparation de rentrée

–       Projet d’établissement

–       Calendrier de fin d’année

Notre compte rendu du CSD ici

 4.    Préparation de la rentrée 2014

L’objectif de 1000 élèves sera dépassé. En effet, 1022 sont attendus pour la rentrée 2014. L’effectif global augmente en effet de 8% contre les 6% attendus. Les chiffres se rapprochent de ceux de la rentrée 2010 qui étaient de 1037 élèves.

A ce jour, les inscriptions pour la rentrée 2014 se répartissent ainsi :

Pour le secondaire : maintien de la structure actuelle, soit 17 classes.

Primaire : ouverture de 2 classes – dont une maternelle, niveau où des élèves sont accueillis tout au long de l’année et où il est donc important d’avoir une marge d’accueil. La création d’une nouvelle classe de maternelle entraîne le recrutement d’une nouvelle aide-maternelle.

Mouvement du personnel : départs et arrivées

Départs

M.Marchand, proviseur adjoint

Primaire : M.Resbeut, M. Chammah, Mme Haga, Mme Wheat, M. Pasquin, Secondaire : Mme Mimura

Arrivées

Les arrivées seront annoncées à la rentrée de septembre 2014.

 5.    Règlement intérieur :

Deux modifications sont proposées par la direction.

La première concerne le 1er degré et vise à rappeler l’importance de l’assiduité et de la présence continue des enfants dès la maternelle, dès lors que le choix a été fait par les parents de scolariser leur enfant au lycée.

Changement proposé :

« La fréquentation de l’école élémentaire est obligatoire » devient « toute inscription vaut assiduité scolaire de l’école maternelle à l’école primaire. »

La seconde modification concerne le Secondaire et porte sur la tenue ; dans l’article 3.6 (tenue et comportement), il est rappelé qu’une tenue correcte est exigée : « A ce titre, sont proscrits mini-shorts, mi-jupes, tongues ; vêtements déchirés, sales…  La liste donnée n’est pas exhaustive ».

Un éclaircissement sur les régimes de sorties sera également apporté et M. Jublot rappelle la différence entre :

Régime A : strict (l’élève reste au lycée sur les heures d’emploi du temps même si des cours sont supprimés…)

Régime B : souple (l’élève peut s’absenter du lycée si des cours sont supprimés en début ou fin de journée).

Un représentant des parents rappelle la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif avec les élèves pour les amener à respecter le réglement.

Un représentant du personnel enseignant souligne l’importance du respect de la laïcité et le respect de soi. Il souhaite que ce point soit davantage mis en avant dans la partie du réglement intérieur concernant les tenues.

La direction rappelle que le règlement intérieur fait l’objet d’un travail en début d’année mené par le professeur principal avec les élèves.

M. Jublot rappelle que le réglement apparaît dans le carnet de liaison.

 6.    Calendrier

Date de rentrée : pas de changement (1er septembre pour les enseignants et 3 septembre pour les élèves).

Assemblée générale : 6 septembre (9h à 12h)

Un représentant des parents d’élèves demande à ce que soit maintenue, avant la rentrée, une visite pour les parents des élèves nouveaux arrivants, du primaire. La direction retient cette proposition. Une visite sera organisée pour les parents avant la rentrée, indépendamment de l’assemblée générale.

 7. Le projet d’établissement 2014-2017

La direction présente de façon détaillée le nouveau projet d’établissement, fruit des enquêtes auprès des élèves, des personnels et des parents et du travail de la direction.

Il est rappelé que la capacité de l’établissement est de 1200 / 1250 élèves au maximum.

En ce qui concerne la composition des effectifs, suite aux événements de mars 2011, on a pu noter une non-érosion du public franco-japonais mais pas de retour complet des expatriés ; la baisse est de l’ordre de 100 élèves par rapport à 2011 pour ces derniers.

A une question posée par les représentants des parents, la direction répond que le nombre de familles dont les enfants fréquentent le LFIT est entre 600 et 700.

Pour ce qui est des boursiers, ils sont entre 150 et 170 et leur nombre est stable.*

La direction annonce le lancement de l’association des anciens élèves du LFIT.

Dans le cadre du projet d’établissement, deux sections seront ouvertes, si l’AEFE accepte les dossiers :

 Les 4 axes du projet d’établissement

L’axe 1 concernant les langues, a fait l’objet d’une présentation détaillée lors du conseil d’établissement.

Axe 1 : langues

La direction rappelle l’importance des langues dans l’établissement : en particulier, la place du français qui est réaffirmée – en particulier pour les bilingues français/anglais arrivant en secondaire.

La direction rappelle qu’au primaire, la réaffirmation de l’importance du français ne passe pas seulement par une quotité horaire mais aussi des dispositifs (français langue de scolarisation ou « flsco », classe relais…). Les représentants du personnel primaire font cependant part de leur inquiétude quant au maintien du niveau de français si l’enseignement des langues étrangères est trop privilégié.

Dans le nouveau dispositif langues, les classes bilingues anglais-français ne seront plus organisées sous forme de filière à partir du cycle 3 (CM1), les élèves bilingues gardant le même volume horaire dans les deux langues mais étant répartis dans l’ensemble des classes.

La représentante de l’ambassade revient sur les mesures d’équivalence entre Japon et France pour les études universitaires, en particulier sur l’équivalence entre licence française (3 ans) et gakushi japonais (4 ans), permettant aux étudiants titulaires d’une licence française d’intégrer le niveau shuushi (2e cycle). Début mai, une convention de reconnaissance mutuelle des diplômes a été signée. Cette question est d’autant plus importante que le nombre d’élèves poursuivant leurs études post-bac au Japon est en progression assez sensible.

Le bac est reconnu au Japon mais chaque université a ses propres critères de reconnaissance. Les directives du Ministère de l’Education japonais existent mais n’ont pas de valeur contraignante.

Le projet d’établissement tel qu’il a été présenté sera envoyé à l’AEFE pour validation avant d’entrer en vigueur à la rentrée prochaine.

 Questions diverses

Questions des représentants des parents

Ne pourrait-on pas envisager par exemple la venue de M.Galan, Chargé de mission d’inspection générale pour l’enseignement du japonais en France, qui est régulièrement de passage au Japon ?

M. Sauzet a précisé que la venue d’un inspecteur pouvait être envisagée, que cette demande se faisait en général en début d’année scolaire. Un représentant des parents demande à quand remonte la dernière demande de visite d’un inspecteur pour les enseignants de japonais. La direction n’est pas en mesure de donner une réponse.

Un représentant du personnel enseignant fait remarquer qu’il avait transmis à la direction les coordonnées de M.Galan mais qu’aucune suite n’avait été donnée à cette initiative.

Le proviseur rappelle qu’il y avait un coordinateur-conseiller pédagogique pour les langues lors de la mise en place du projet de classe bilingue anglais-français mais que ce poste a été supprimé à la fin de cette mission.

M. Marchand rappelle par ailleurs qu’il y a pour le secondaire un coordinateur pour le japonais.

Les représentants des parents insistent sur la nécessité d’une réelle coordination pédagogique pour l’enseignement du japonais au primaire, en particulier pour le japonais langue étrangère. La récurrence des plaintes des parents à ce sujet est le signe évident de la nécessité d’une action réelle à ce niveau.

Réponse de la direction : le problème ne concerne qu’un nombre très restreint d’enfants. Il n’est pas envisagé d’ouvrir une classe d’accueil car les effectifs ne seraient pas suffisants. Des heures de FLE semblent être la solution la plus adaptée pour le moment.

En ce qui concerne le problème de l’intégration des enfants non-francophones, la direction affirme être soucieuse de toujours évoquer avec les parents envisageant de scolariser leur enfant au LFIT la question de sa réussite.

Une formation a eu lieu pendant les vacances d’avril ; la direction a comme projet d’effectuer deux sessions par an pour 10 personnels à chaque fois.

La direction envisage d’utiliser la carte de transports en laissant un espace pour les coordonnées téléphoniques en cas d’urgence.

Question des représentants du personnel

Les représentants du personnel regrettent que le représentant à la Commission Hygiène et Sécurité n’ait pas été élu, mais désigné par la direction, ce qui constitue pour eux un non-respect des textes. En effet, seuls les membres du personnel désignés par eux peuvent participer à une commission. M. Sauzet s’est justifié en disant que cela s’était fait très vite et qu’il avait essayé de parer au plus pressé sachant que c’était la première fois depuis fort longtemps que cette commission se réunissait.

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