CR Conseil d'ecole du 03 fevrier 2015

 Conseil d’école – 3 février 2015

Compte rendu FLT-fapee

 Présents :

M.Houdoin, directeur du primaire

Enseignants

Mme Séverine Saignat, Mme Anita Morikawa, M.Grégory Gréville, M.Florian Ruiz, M.Marcus Nikkarinen, M.Steven Ritchie, M.Agustin Ross

Représentants des parents

Mme Isabelle Danos, Mme Murielle Ino, M.Jean Lorchat, M.Joel Gay, M.Oscar Arénalès, M.Vincent Brancourt, M.Jean François Guillemoles

Secrétaire de séance : Mme Saignat, Secrétaire adjoint : Vincent Brancourt

 Les points importants :

Présentation des différents projets de l’établissement :

Réponses aux questions de l’association

Adoption du CR du conseil d’école du 6 novembre 2014

Le directeur rappelle que le 2e conseil d’école est un moment privilégié pour présenter les différents projets pédagogiques (locaux ou de zones).

Mathématiques :

Il y a quelques années quand les évaluations nationales étaient encore organisées, une certaine faiblesse avait été constatée en mathématiques. C’est notamment pour y remédier que plusieurs projets ont été mis en œuvre dans ce domaine.

Présentation par Mme Saignat

Projet de zone

3 concours sur 4 permettent la liaison avec la classe de 6e.

Par ailleurs, les échanges entre les élèves sont valorisés, notamment sur Calcul@TICE, où les élèves travaillent en binomes.

Question M.Guillemoles : pourquoi les différents concours retenus privilégient surtout la rapidité en mathématiques ? D’autres qualités sont aussi importantes.

M.Houdoin répond en soulignant l’importance de la rapidité dans le cadre des mathématiques.

Projets sur la lecture

Langues

Dans le cadre de l’enseignement des langues, les projets sont plus difficiles à mener, en raison des contraintes de temps et d’organisation. Ils visent à une promotion de la lecture.

Autour de l’Emile (enseignement non linguistique en anglais ou japonais), à propos du thème abordé dans le cadre du programme en CM1 (déplacement et distribution de la population mondiale), une sortie à l’Unicef sera organisée cette année encore.

5 livres sont lus et font l’objet d’une présentation, d’un résumé et d’un QCM. Le gagnant reçoit un livre.

Un spectacle de rakugo (spectacle comique traditionnel japonais) est donné par des étudiants japonais devant les élèves. Les élèves de JLE seront préparés et y assisteront aussi.

Un spectacle de Noh est aussi prévu pour les élèves à partir du cycle 3 (CM2) en juin.

Autres projets

Intervention de M.Arénalès :

Ne pourrait-on pas développer aussi les échanges avec le quartier ? L’association des parents est tout à fait prête à agir dans ce sens mais pense que c’est au lycée de prendre l’initiative du fait de son statut officiel.

Réponse de la direction : la direction se refuse à guider les enfants dans leurs jeux durant toute la journée et estime qu’il est important de leur laisser du temps libre qu’ils puissent gérer de façon autonome.

Pendant la pause méridienne, les jeux de ballons sont interdits car les enfants qui les pratiquaient avaient tendance à monopoliser la cour pour eux au détriment des enfants ne jouant pas. Le directeur regrette que les enfants ne connaissent pas davantage de jeux collectifs et en soient réduits bien souvent à jouer « à la bagarre ». Il appelle les parents à leur réapprendre à savoir jouer ensemble. Le directeur propose aussi d’utiliser les cours d’EPS pour ré-apprendre aux élèves des jeux collectifs simples.

Pour ce qui est de la question des genres, la direction souhaite revenir sur ce thème, mais elle a évité de le faire l’an dernier en raison de la polémique sur « l’abécédaire des genres » qui en avait fait une question trop clivante. Elle réfléchit actuellement aux actions possibles sur ce thème.

Semaine de la science : une nouveauté (de la petite section au CM2)

Elle a lieu cette semaine (du 2 au 6 février), de lundi à vendredi, et rassemble 30 ateliers. Les intervenants sont des collégiens, des enseignants et des parents. L’objectif est de  comprendre en manipulant et de faire ainsi découvrir l’esprit des sciences.

Comme il s’agit d’une première, il y aura un bilan en fin de semaine. L’idée est née de l’atelier science de l’an dernier qui avait eu lieu durant la kermesse, à l’intiative de parents.

Question de M.Lorchat : ne pourrait-on pas envisager des samedis de la science, afin de permettre une meilleure participation des parents ?

Question de M.Gay : serait-il possible d’une ouverture plus large aux parents ?

La direction répond qu’il s’agit d’une première tentative qui sera probablement reconduite l’an prochain de façon plus systématique en fonction du bilan de cette année ; par ailleurs, le lycée souhaite privilégier les ateliers présentés par les collégiens aux élèves de primaire.

Mme Danos demande si davantage de projets de valorisation des sciences ne pourraient pas être organisés, sous la forme de concours de science ?

La direction répond que les mathématiques et la lecture demeurent la priorité, notamment au regard du temps qui leur est imparti dans les programmes.

Elle est organisée selon une approche très libre, en fonction des enseignants. Certaines des activités de l’an dernier seront reprises.

Projets plus larges

5 élèves du CM2 à 2e. Demi-finale régionale réunissant six établissements à Pékin fin mars, au terme de laquelle 5 élèves seront sélectionnés pour la finale mondiale à Paris, en mai.

Les critères de sélection tiennent compte des qualités sportive, scolaire (attitude positive), et comportementale de l’enfant (il séjournera en famille d’accueil, représentera le lycée et devra faire preuve d’esprit d’équipe).

Projets : fêtes

Evénements festifs à venir

Classe découverte :

La direction et les enseignants rappellent que les choix offerts au lycée sont relativement limités car les centres d’accueil privilégient les établissements japonais, et que le lycée se trouve réduit le plus souvent à choisir les périodes de congés de l’école japonaise (fin mars par exemple).

Questions diverses

1.     Système d’accompagnement pour le centre aéré.

Certains parents s’interrogent sur la possibilité d’un système d’accompagnement en groupe des enfants participant au centre aéré, ce qui permettrait probablement d’augmenter le nombre des participants.

Le lycée pourrait-il mener une enquête auprès de l’ensemble des parents concernés pour estimer le nombre de familles qui souhaiteraient 1) envoyer leurs enfants au centre aéré si un système d’accompagnement existait, 2) participer en tant qu’accompagnateur (trice) à l’aller ou au retour. 3) partir de quel(s) points de rassemblement….

Le lycée donne son accord pour ce projet, dès lors que l’enquête est organisée par l’association.

2.     Quels sont les critères de recrutement des enseignants de langue ?

Les critères sont les suivants :

La direction rappelle qu’une des difficultés pour recruter des enseignants de langue tient au fait que l’école ne peut offrir que peu d’heures (à peu près 10 heures) et peu de souplesse dans l’emploi du temps. Ces contraintes limitent donc le nombre de personnes susceptibles d’être intéressées. Fondamentalement, il n’y a pas de différence avec le recrutement des autres enseignants.

Question de M.Guillemoles : est-ce que le fait d’être francophone est une condition ? Parfois les enfants, en anglais par exemple, ont du mal à comprendre les consignes ou les devoirs à faire.

La direction indique qu’en fonction du choix assez limité de candidats, elle ne peut pas se permettre de leur demander d’être francophones. C’est un plus mais non une exigence. Elle a conscience que cela pose parfois problème, notamment en parcours 3. L’enseignant a toujours la possibilité de s’appuyer sur les élèves les plus dynamiques dans une telle situation.

De la même façon, il n’est pas possible d’exiger des candidats d’avoir une expérience du système français.

La direction rappelle qu’un cours de français est donné au lycée par un membre du personnel aux enseignants de langue étrangère.

Pour les classes bilingues, les binômes sont nécessairement anglophones.

3.            Pour l’enseignement du japonais, la direction a-t-elle été informée d’une visite d’inspecteur ?

Non, mais la demande est faite.

4.             Pour le JLE, certains parents ont noté pour des classes de même niveau des approches pédagogiques parfois fort différentes en fonction des enseignants et en particulier une grande différence de visibilité du travail effectué en classe, malgré une base de travail et un manuel similaires. Serait-il possible d’avoir davantage de retour sur ce qui est fait en classe ?.

De plus, le rythme d’apprentissage peut apparaître ralenti en raison d’une acquisition tardive des hiragana. Ne pourraient-ils pas être introduits dès le CP ?

La mission pédagogique mise en place cette année envisage-t-elle d’aller vers un apprentissage plus étoffé ?

Qu’en est-il de la gestion de l’hétérogénéité des niveaux à l’intérieur d’un même groupe ? Quelles solutions ont été apportées ?

L’ensemble de ces questions sera abordé dans le cadre de la commission langues qui devra avoir lieu en mars.

5.            Cantine : plusieurs parents aimeraient que la règle selon laquelle chaque enfant doit finir complètement le contenu de son plateau repas soit appliquée avec plus de souplesse. Sur quels arguments se fonde l’obligation pour un enfant de finir nécessairement son assiette à la cantine ?

La position de la direction sur ces questions a été exprimée en réunion de rentrée. Au vu de la quantité distribuée aux élèves, il semble légitime de leur demander de finir leur assiette. La direction rappelle aussi la nécessité d’avoir la même règle pour tous. Elle comprend bien le problème des régimes particuliers : végétarien, dimension religieuse… A ces situations particulières, la solution, c’est le bentô ; l’école n’est pas en mesure d’offrir un service à la carte.

Remarque de Mme Ino : en grande section, il n’y a pas de bentô. L’an dernier, le problème s’est posé pour un enfant végétarien. Et il a fallu un mois pour le résoudre. Actuellement, les enfants végétariens en maternelle peuvent bénéficier d’une dérogation.

En ce qui concerne la possibilité d’externat qui avait fait l’objet d’une question au précédent conseil, la direction indique que rien ne s’y oppose sur le fond ; le problème tient en fait au cadre juridique japonais qui pose la responsabilité de l’école sur tout le temps scolaire. L’externat ne sera donc possible que sur dérogation, à la demande des familles.

FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo