CR AF-fcpe du conseil d’établissement du 06 octobre 2011

Compte-rendu AF-fcpe

du Conseil d’Etablissement du 6 octobre 2011

 

Un Conseil d’Etablissement placé sous le signe de l’humilité et de l’humanité. En effet, si la perspective de déménager dans un nouveau Lycée flambant neuf et plus grand réjouit les cœurs, la baisse des effectifs contraint tous les partenaires à se resserrer les coudes et oblige chacun à réduire ses ambitions.

Présents : M. Maizières, M. Sauzet, M. Marchand, M. Dumas, M. Deparis, M. Jublot, M. Crimpet, Mme Garrigue-Ruiz, M. Hermoso, Mme Marcel-Huet, Mme Morikawa, M. Pineau, Mme Hadjur, Mme Doviles, M. Peyron, M. Santini, Mme Verdier (élève), M. Alemany, M. Warcziag, M. Consigny, Mme Shibata, Mme Droszewski.

Les document distribués ont été : les résultats du baccalauréat (20% de mentions en plus cette année), les effectifs 2011, les nouveaux personnels et nouvelles affectations, le projet d’établissement 2010-2013 et enfin le projet d’établissement-plan d’action 2011-2012.

Après la validation du compte-rendu du dernier Conseil d’Etablissement, l’ensemblée est passée à l’analyse des chiffres des résultats au baccalauréat. Ce sont des informations qui sont en ligne. La direction a scindé les Terminales en deux : ceux qui ont passé le bac au LFJT et ceux qui l’ont passé en France (le chiffre de 10 élèves a été lancé).

Parmi les élèves qui sont restés au LFJT, 63% poursuivent leurs études en France, 24% à l’étranger et 12% sont restés au Japon ; 15% sont partis en classe préparatoire (le représentant AF Bruno Peyron a posé une question sur le nombre d’élèves qui ont intégré une école préparatoire après la SES : M. Sauzet a répondu qu’il ne savait pas et qu’il fallait demander à M. Ritter (information donnée par Mr Ritter : deux élèves en tout, dont un qui avait déjà réussi sa prépa avant le bac et l’autre qui, avec une moyenne de 17 au bac, a intégré une classe préparatoire privée de troisième catégorie), 18% en école spécialisée, 3% en BTS ou en IUT, 9% en université, 9% en médecine et 9% en IEP.

En ce qui concerne les élèves qui sont partis en France, 69% sont restés en France, 21% sont partis à l’étranger et 10% sont revenus au Japon ; 14% en classe préparatoire, 16% en classe spécialisée, 7% en BTS, 9% en université et 14% en médecine.

Tous les chiffres sont en ligne ici.

Les effectifs sont de 478 en primaire et de 339 en secondaire = 817 élèves. M. le Proviseur espère une bascule positive à Noël 2011-2012.

Le nombre de classes est de 6 en maternelle (-1 classe), 14 classes en primaire (-2) et de 15 classes en secondaire (-1). Soit en tout, 4 classes en moins.

Malgré une baisse de 20 % des effectifs, les structures n’ont baissé que de 10%.

On a parlé des nouveaux personnels et des réaffectations (cf. le document ci-joint). Mme Garrigues a été résidentialisée.

M. Sauzet a déclaré que finalement il n’a pas eu trop de problème pour recruter des professeurs. Il a dit qu’il faisait beaucoup d’effort pour garder son équipe : il va demander trois résidentialisations à l’AEFE (même si certains n’ont pas de temps complets). Cette demande de résidentialisation se fera à coût établissement. Le représentant AF Bruno Peyron a dit que c’était nécessaire parce que certains professeurs du LFJT ne peuvent pas mettre leurs enfants au LFJT (d’autres les laissent en France). Il a été répondu que ce n’était pas normal et qu’il ferait en sorte de faciliter spécifiquement leur accès. Ensuite, il a rappelé que l’AEFE voyait chaque année arriver entre 5 et 7 lycées de Tokyo qui s’ajoutaient à son réseau. De plus, il a mis en exergue que l’éducation nationale était de plus en plus réticente à détacher des professeurs à l’AEFE.

On a parlé ensuite de la formation continue (à la fin du plan d’action). Ce fut essentiellement une lecture du document joint ici et à destination des personnels. Il y a une formation sur les TBI (tableau blanc interactif). Le représentant AF Bruno Peyron a demandé si le Lycée était au moins équipé de ce type de technologie. Il a été répondu qu’il y en avait deux ou trois dont un en secondaire. M. Sauzet a affirmé ensuite que toutes les classes à Takinogawa seront prêtes pour recevoir les technologies les plus en pointe. Il répondra au cas par cas aux demandes des professeurs, car un TBI coûte environ 5000 euros et tous ne sont pas intéressés.

On est passé ensuite à la lecture et au commentaire du Projet d’établissement en ligne.

Parmi les informations non inscrites (pêle-mêle) :

La représentante AF, Mme Sophie Hadjur, a demandé si le Lycée pourra louer l’auditorium puisque l’équipement sera professionnel. L’AFJM a déjà demandé la salle pour son concert l’automne prochain. M. Sauzet a pensé qu’il pourra faire d’une pierre deux coups et en profiter pour organiser l’inauguration solennelle en présence de toutes les autorités. La priorité de l’occupation restera aux élèves.

Le Proviseur a soulevé le problème du statut d’un lycée français qui interdit les actions commerciales. Cela doit se faire dans le cadre de conventions précises. Toute occupation des locaux du Lycée par des personnes extérieures doit se faire dans un cadre précis (il répondait en même temps à l’une des questions de l’AF.)

M. Sauzet a commencé avec les questions de l’APE.

 

Questions de l’AF-fcpe

  Classes d’intégration pour enfants non francophones : Question AF-fcpe : Où en est le Lycée dans sa réflexion sur la proposition faite par l’AF depuis plusieurs années de classes d’intégration pour enfants non francophones (“sas d’intégration” ou FLSco), dont la réalisation était jusque là en suspens pour des raisons de manque de locaux ? L’ouverture d’une telle classe est-il envisageable dès avril 2012 ?

OIB anglais : Question AF-fcpe : Le LFJT a-t-il engagé une réflexion et une négociation avec l’AEFE pour envisager la création d’une OIB anglais ?

Avenir de la bibliothèque parentale : Question AF-fcpe : Local associatif et avenir de la “bibliothèque parentale” : conformément à ce qui avait été prévu depuis les tout débuts du projet de relocalisation, un local est-il prévu pour les associations de parents sur le nouveau site ? Un local est-il prévu pour la bibliothèque parentale reprise par le Lycée ? Cela semble nécessaire pour la pérennité de la fonction de cette bibliothèque, qui a toujours répondu à un fort besoin spécifique: celui de jouer le rôle d’une bibliothèque publique en France, favorisant les échanges parents-enfants autour de la lecture (les livres en français étant particulièrement onéreux au Japon), et spécifiquement tournée vers le besoins des élèves du LFJT (notamment les plus jeunes) et de leurs familles. C’est dans ce cadre-là que la bibliothèque parentale de l’AF rencontre depuis sa création en 2002 un succès jamais démenti.

Dans le cas où un local spécifique ne pourrait être dédié à cette activité, et dans l’hypothèse où le fonds de la bibliothèque parentale serait cédé au Lycée, la BCD et le CDI pourraient-ils offrir des créneaux d’ouvertures spécifiques (en fin de journée par exemple) pour accueillir les enfants accompagnés de leur famille, afin de continuer à répondre au même besoin ?

Ceci dit, si la structure accueille les parents, cela va accroître fatalement le travail des personnels : ranger les livres, les classer, s’exposer au risque de disparition. Mais tout reste ouvert. Il convient de bien préciser les conditions d’utilisation en accord avec tous les personnels. Face aux dires de M. Dumas qui croyait que l’Institut fournissait déjà ce service aux familles, La représentante AF, Mme Sophie Hadjur, a dit en plaisantant qu’il fallait proposer à l’Institut l’ouverture d’un secteur jeunesse, en espérant que cette remarque fasse son chemin et aboutisse un jour ou l’autre… M. Consigny a parlé d’Aliflor, société d’éditeurs qui fournit des livres gratuits aux lycées à l’étranger.

Coût du baccalauréat : Question AF-fcpe : Combien coûte le baccalauréat à Tokyo ? Dans sa lettre de rentrée, Madame la directrice de l’AEFE est heureuse d’annoncer que « grâce à la numérisation des copies des candidats, cela a permis de réduire le coût des épreuves ». Or, aux droits d’inscription aux épreuves anticipées (bac de français), il est demandé 15 000 ¥. Or cette année, ça change selon les matières. Seriez-vous en mesure de donner les prix ?)  En Terminale, le prix pour passer le bac était de 90 000 ¥ (la somme est réglée lors de la 1ière facture du 1ier trimestre !). Or, les copies ont été numérisées. Comment expliquer que la numérisation fasse augmenter les prix d’inscription au baccalauréat alors qu’il y a à peine 5 ans, les parents payaient 15 000 ¥ ? Lors d’une réunion avec les parents, la direction du Lycée a parlé de « mutualiser tous ces fonds en Asie » : qu’est-ce que cela veut dire ? Où l’argent va-t-il ? Si un élève échouait aux épreuves du 1er groupe mais était autorisé à passer les épreuves du 2e groupe, est-il prévu qu’il parte passer ces dernières épreuves à Séoul ? Le billet d’avion A/R, l’hôtel, auraient-il été payés par le LFJT ? En juin 2011, personne n’est parti à Séoul passer les épreuves de rattrapage, cet argent est-il rendu aux familles ?)

Augmenter le nombre d’options au bac : Question AF-fcpe : Les candidats devraient pouvoir présenter davantage d’options au bac. L’option arts plastiques (inaugurée en 2011) continuera-t-elle bien d’être proposée cette année ? La possibilité pour des candidats de présenter une option de musique est-elle étudiée ?)

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Pour information : questions déposées par l’AF-fcpe pour ce Conseil et restée pour le moment sans réponse détaillée :

FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo