CR Conseil administration du 18 février 2014
Compte rendu du Conseil d’Administration du 18 février 2014
Personnes présentes :
Membres: M. Masset (ambassadeur), M. Fort (conseiller culturel), M. Tenèze (coordonnateur de l’AEFE en Asie), M. Pothier (consul), M. Delmas (président de la CCIFJ), M. Sauzet (directeur général), M. Salama (secrétaire général), M. El Khaki (représentant des personnels), M. Peyron (représentant des parents), Mme Rigaudy (représentante des parents)
Auditeur : M. Tani
Membres invités : M. Marchand (directeur du secondaire), M. Houdoin (directeur du primaire), Mme Droszewski (attachée universitaire), Mme Costa-Kageyama (représentant M. Aicardi AFE), M. Consigny (élu AFE), M. Hiberty (section consulaire), M. Messin (représentant des personnels), Mme Kadotoni (interprète)
1) Nomination du président de séance
En raison de l’absence de Mme Farnaud-Defromont, directrice de l’AEFE, M. Tenèze, coordonnateur de l’AEFE en Asie, est nommé président de séance.
M. Masset excuse Mme Farnaud-Defromont qui n’a pas pu se libérer mais qui participera au prochain CA ou au suivant, et nous assure de son intérêt et du suivi particulier qu’elle apporte au lycée.
2) Adoption de l’ordre du jour
Un représentant des personnels demande qu’une motion soit ajoutée à l’ordre du jour. Cette motion sera entendue au moment des questions diverses.
L’ordre du jour est adopté à l’unanimité.
3) Adoption du compte rendu du 17 octobre 2013
Le compte rendu est adopté à l’unanimité.
4) Renouvellement des instances pour la 3e mandature de la fondation
M. Salama précise que le Conseil d’administration de la fondation est constitué de 12 membres et 2 auditeurs puis cite leurs noms.
La présidente de la fondation est la directrice de l’AEFE. D’après les textes, sa présence n’est pas obligatoire même si elle est recommandée lors du vote budgétaire.
5) Présentation des voyages scolaires
M. Salama rappelle les voyages scolaires déjà décrits lors des conseils d’école et du second degré précédents, à savoir :
Pour l’exercice budgétaire allant jusqu’en mars : 2 voyages
- Primaire : CP / CM2 (51 élèves) ; participation des familles : 21 000 yens
- Secondaire : 1ère section européenne à Singapour ; participation des familles : 70 000 yens
Pour l’exercice budgétaire suivant : 6 voyages
- Primaire :
– 3 classes découvertes réparties sur avril pour une participation des familles respectivement de 12 000, 15 000 et 17 000 yens
– Tournoi de Rugby à Singapour ; participation des familles de 54 000 yens
- Secondaire :
- Rencontres théâtrales de Shanghai (atelier théâtre FSE) ; participation des familles de 55 000 yens
- 1ère à Hiroshima ; participation des familles de 42 000 yens
- Tournoi de Rugby à Singapour ; participation des familles de 54 000 yens
M. Ténèze fait remarquer que 2 projets sont des PROZAP (Projet de zone Asie Pacifique) : les rencontres théâtrales de Shanghai et le tournoi de rugby de Singapour.
Les voyages scolaires sont approuvés à l’unanimité.
6) Décision budgétaire modificative au budget 2013
Cette décision modificative concerne :
- Les voyages scolaires
- Les heures supplémentaires au service de restauration
- Les heures supplémentaires des services généraux
- L’achat d’un ordinateur portable supplémentaire
- La création de webclasseurs pour les parcours d’orientation personnels des élèves
Un représentant de parents d’élèves fait remarquer le coût élevé de l’ordinateur et M. El Khaki (informaticien du lycée) ajoute qu’il n’a pas été consulté pour cet achat. L’achat n’ayant pas encore eu lieu, M. Salama étudiera le coût de près et consultera M. El Khaki.
La décision modificative est adoptée à l’unanimité.
7) Budget du 1er avril 2014 au 31 mars 2015
Le budget est présenté par M. Salama. Rappelons que les grandes lignes budgétaires avaient déjà été discutées lors du CA du 17 octobre 2013 (cf notre CR ici), et que le budget détaillé a été présenté lors de l’Assemblée des Conseillers du 6 février 2014. Tous les éclaircissements demandés par les représentants des parents ayant été apportés lors de cette réunion préliminaire, nous ne mentionnons ici que l’essentiel.
Quelques points importants :
1. Effectifs
Les prévisions pour la rentrée de septembre 2014 sont de 1000 élèves (au 1er avril 2014, 960 élèves sont prévus).
2. Recettes
Pas d’augmentation prévue des frais de scolarité l’année prochaine.
La croissance des effectifs génère une augmentation des recettes de 11% .
Il est à noter l’augmentation de 11% de l’effectif d’enfants japonais (due à la classe relais et à la baisse de leur tarif), particulièrement dans les petites classes donc amenés à rester plus longtemps au LFIT.
A la suite d’une remarque de M. Ténèze sur la mutualisation des formations sur la zone Asie, un représentant de parents d’élèves fait remarquer que les formations, nombreuses cette année, font manquer beaucoup d‘heures de cours aux élèves. M. Sauzet explique que des remplacements sont mis en place le plus souvent possible. Un représentant des personnels rappelle la possibilité de mettre les cours en ligne quand un rattrapage n’est pas possible. Il y a d’ailleurs un nouvel onglet sur le site du LFIT, intitulé « cours en ligne ». M. Ténèze précise également que de plus en plus de visioconférences vont être organisées dans le futur afin d’éviter les voyages (volonté du nouveau plan d’orientation stratégique de l’AEFE), et que certaines formations se font pendant les vacances scolaires des professeurs. M. Consigny fait remarquer qu’un effort de communication vis-à-vis des parents est nécessaire pour leur expliquer la nécessité de ces formations.
3. Dépenses
Le plus gros poste de dépenses concerne la masse salariale. Celle-ci est stable pour les recrutés locaux (un seul poste créé). Il y a par contre une augmentation du coût des résidents, rémunérés en partie par l’AEFE et en partie par le LFIT. M. Ténèze fait remarquer que dans le nouveau calcul de l’ISVL, le montant de l’indemnité diminue avec la durée de résidence dans le pays.
Un représentant de parents d’élèves fait remarquer que la part de l’ISVL (indemnité spécifique de vie locale) des résidents (variable et payée en euros intégralement par les frais de scolarité) est plus importante que leur rémunération (fixe et payée à 62% par les frais de scolarité), ce qui va rendre ces postes plus coûteux pour les parents qu’un poste de TNR (Titulaire Non Résident = professeur titulaire de l’Education Nationale recruté localement et payé à 100% par les frais de scolarité).
M. Ténèze explique que les résidents ont un niveau de qualification plus élevé, qui contribue aussi à rendre le lycée attractif.
En ce qui concerne la sécurité, un nouveau générateur d’urgence va être installé et la direction demande une subvention au poste diplomatique. M. Masset précise que le LFIT est le 2e site de sécurité pour les français de Tokyo (après l’ambassade). Il espère que le financement pourra être fait par l’AEFE et des sièges d’entreprises françaises, basées à Paris. M. Sauzet précise également que le LFIT est inclus dans le plan de sécurité local, de l’arrondissement et pourrait éventuellement accueillir des riverains en cas d’urgence.
Le 3e étage du lycée va être rénové sur deux ans, ce qui permettra d’ouvrir 10 classes supplémentaires. L’effectif maximum de l’établissement est de 1250 élèves.
Le budget est adopté à l’unanimité.
8) Questions diverses
- Motion d’un représentant des personnels
Cette motion concerne l’ISVL.
LE CA en prend note et elle sera jointe au CR du lycée.
- Questions des représentants des personnels
- Les représentants du personnel demandent pourquoi, dans le règlement d’application du CA, un seul représentant du personnel est nommé alors qu’il y a deux représentants de parents d’élèves.
- La deuxième question concerne l’inspection des horaires.
Entretien des représentants de parents d’élèves avec le représentant de l’AEFE pour la zone Asie
Deux représentants des parents (Mme Simon-Oikawa et Mme Rigaudy) ont rencontré M. Ténèze, M. Sauzet et M. Salama avant le CA.
La discussion a porté essentiellement sur les bourses : nous avons rappelé les démarches récentes entreprises auprès de Mme Conway-Mouret, Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères. M. Ténèze a confirmé que ces actions avaient eu un large écho. Nous lui avons remis, ainsi qu’à M. Sauzet, l’article écrit et publié sur notre site ici, intitulé « Bourses année scolaire 2013-2014 : état des lieux ».
D’autre part, afin de poursuivre les discussions déjà entreprises lors du CA du 17 octobre 2013 et conformément aux recommandations de la commission nationale des bourses scolaires formulées lors de la session des 18 et 19 décembre 2013, nous avons discuté des possibilités de créer des bourses internes « maison ».
M. Salama explique que le statut juridique et fiscal de la fondation ne lui permet pas de récolter ni d’accepter des fonds. Seule la caisse de solidarité est habilitée à le faire dans des limites restrictives. Le consulat, la commission locale des bourses et les FLT rencontrent le même problème, dû à chaque fois à leur statut.
La meilleure solution envisageable à l’heure actuelle est de tenter de diminuer les frais de scolarité de toutes les familles, en levant des fonds auprès d’entreprises pour financer les investissements immobiliers et mobiliers du lycée.
Nous avons également discuté du rapport d’audition de Mme Conway-Mouret devant la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’assemblée nationale le 08 janvier 2014.
Deux points importants ont été soulignés :
- une mission d’étude des frais de scolarité des lycées français à l’étranger va être organisée en vue d’enrayer leur augmentation. M. Ténèze nous confirme que cette mission d’étude a déjà commencé à travailler et que des audits d’établissements vont être effectués dès le mois d’avril.
- L’AEFE annonce sa volonté d’examiner la possibilité de créer des classes de bacs technologiques (les bacs pros ne sont pas concernés) dans certains pays. M. Ténèze confirme que ce type de classes est effectivement à l’étude dans la zone. La réflexion, entre l’AEFE et le ministère, porte sur les types de bacs technologiques « exportables », la préférence allant aux moins coûteux à mettre en place tels que les bacs STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) ou STi2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) – et sur les pays dans lesquels ces structures seraient le plus indiquées. M. Ténèze indique que, en dehors des cas de mutation professionnelle des parents, les déplacements des élèves à l’intérieur de chaque zone sont très limités, les parents préférant envoyer leurs enfants suivre une formation directement en France putôt que dans un autre pays de la zone où la famille n’a aucune attache. Le recrutement de ces classes est donc un point essentiel de la réflexion.