CR conseil d'ecole du 6 novembre 2014

 Compte rendu du Conseil d’école du 6 novembre 2014

Les grandes lignes :

Bilan de la rentrée scolaire :

  1. Le procès verbal du précédent Conseil d’école est adopté.

2.    Rappel de la composition, du rôle et des attributions du Conseil d’école.

Il est composé du directeur, de 15 enseignants (1 par niveau), d’un enseignant spécialisé (ex. Mme Bourbon, responsable du FLSco, français langue de scolarisation) et de 15 représentants des parents (1 par niveau).

Si besoin il y a, il est possible de convoquer d’autres représentants.

Le chef d’établissement, le directeur administratif et financier, ainsi que l’inspecteur de l’Éducation Nationale possèdent une voix consultative.

La composition pour le LFIT a été, d’un commun accord entre la direction et les représentants des parents, adaptée à la situation locale : elle reste conforme à la précédente circulaire (8 représentants).

Règles : le Conseil d’école est élu pour un an et doit se réunir trois fois, avant le Conseil d’Établissement. Des réunions extraordinaires sont toutefois possibles. L’ordre du jour doit être envoyé moins de dix jours francs avant le Conseil.

Le Conseil d’école doit se réunir dans les quinze jours suivant les élections.

Rôle :

3.     Bilan de la rentrée scolaire

Arrivée d’enseignants :

Mme Gayer

Mme Gur (bilingue CPB/CE1B)

M.Ross (bilingue CPB/CE1B)

Mme Chaillou (CPD)

M.Gerville-Reache (CE1D)

Mme Nadon (mi-temps MS + décharge avec Mesdames Jaffrès – coordination JLE et Saignat – coordination des projets)

Mme Huo (anglais)

Mme Moreau (a dû démissionner pour des raisons de santé), remplacée par Mme Martin (PSA) à partir du 6 octobre.

Infirmière :

Mme Hosono qui était à mi-temps vient de passer à temps complet, en remplacement de Mme Hermoso qui a quitté l’établissement.

Un appel à candidature pour un mi-temps a d’ores et déjà été lancé.

Une représentante des parents d’élèves fait remarquer qu’il serait bon qu’une des deux infirmières travaillant au lycée soit une francophone native afin de pouvoir continuer le rôle d’écoute, surtout pour les élèves du secondaire. Le lycée n’ayant pas de psychologue attitré, il est essentiel que l’infirmière puisse remplir cette tâche d’aide psychologique, même s’il ne s’agit pas d’une tâche inhérente à sa fonction officielle. La direction comprend ce besoin et précise que le recrutement de la nouvelle infirmière à mi-temps se fera dans cet esprit.

Effectifs

Pour le primaire, le nombre des expatriés est en hausse : une proportion de départs moindre par rapport aux arrivées a été constatée.

La croissance globale des effectifs est de l’ordre de 10%.

Moyenne par niveau : 25,5 pour toutes les classes

PS : 21 (le nombre limité d’enfants par classe de PS est le fruit d’un effort de la direction).

MS : 25

GS : 29 (d’où la liste d’attente en cours d’année)

La question se pose d’une 4e grande section pour la rentrée prochaine. Le directeur souligne qu’il s’agit d’un problème d’orientation générale de la politique du lycée :

Souhaite-t-on s’inscrire dans une logique d’expansion ?

Dans ce cas, la question d’une refonte de l’organisation spatiale des classes se poserait bien évidemment.

Dans le cadre actuel, il reste la possibilité d’ouvrir une classe, sans remettre en cause la répartition spatiale des classes – les maternelles sont toutes au rez-de-chaussée.

CP : 25 ou 26 (4 classes)

CE1 : 26 (3 classes 1/2)

CE2 : 25 (3 classes)

CM1 : 26 (3 classes)

CM2 : 25 (2 et 1/2 classes)

En réponse à une question des représentants des parents, la direction répond que le public purement japonais reste marginal.

Rentrée prochaine :

Un effectif de 1100 élèves au LFIT est prévu à l’heure actuelle. Pour rappel, la capacité d’accueil du lycée est de 1200 élèves.

Contrairement aux autres lycées de la zone (Pékin, Hong-Kong…), le LFIT est dans une logique d’expansion qui va au-delà du simple rattrapage d’effectif prévisible après la baisse consécutive aux événements de 2011.

Bilan de la classe relais 2014 :

Un record a été atteint : 17 élèves ont pu suivre cette classe relais 2014 et 12 élèves ont poursuivi leur scolarité au LFIT.

Cependant, le directeur souligne qu’il y a eu un glissement dans l’objectif : au départ la classe relais avait pour but l’accueil des familles japonophones, en offrant une période d’essai à moindre coût ; cet objectif était lié au contexte de perte d’effectif.

Mais l’offre a plutôt attiré des enfants MS ou CP, appartenant à des familles franco-japonaises dont le passage par la classe relais n’était pas nécessairement indispensable pour la mise à niveau linguistique.

Sur les 9 élèves japonais, 4 seulement ont continué leur scolarité au LFIT (dont deux venant de familles déjà anglophones et deux uniquement japonophones).

L’an prochain, s’il y a une offre de classe relais, elle ne concernera pas le CP et la MS, mais seulement le cycle 3 : la direction souhaite recentrer la classe relais sur son objectif premier.

Les enseignants soulignent par ailleurs que l’ouverture de la classe relais en avril prive les enfants qui bénéficiaient jusqu’ici des cours de FLSco (français langue de scolarisation) dispensés par Mme Bourbon, des interventions de cette dernière.

Un représentant des parents d’élèves demande si la direction a pu constater une évolution particulière du nombre d’enfants non-francophones accueillis. Le directeur répond que ce n’est pas le cas depuis son arrivée, il y a deux ans.

4. Réunions de rentrée :

Pour des raisons d’organisation pratique, elles ont eu lieu cette année avant le début du périscolaire. Elles sont accompagnées d’un système de garderie assez lourd à gérer. En effet, une centaine d’enfants par réunion sont accueillis en garderie durant ces réunions.

 5.     Commandes de rentrée

Comme annoncé, elles ont été effectuées par DHL.

Tout le matériel a été livré le 30 juin.

Les représentants des parents d’élèves remercient la direction d’avoir résolu ce problème qui pesait sur la rentrée depuis plusieurs années.

6. Parents relais :

La mise en place s’est faite sans problème particulier.

7.     Dispositif bilingue pour le CM

L’information a été faite à la rentrée.

Le directeur revient sur l’esprit de ce changement qui consiste dans le passage d’une logique de filière (l’ensemble des élèves bilingues sont réunis dans une seule classe) à une logique de section (les enfants bilingues sont répartis dans l’ensemble des classes, avec les autres élèves).

La raison est en partie institutionnelle et ce passage répond aussi à un souci de brasser les enfants, notamment en vue de l’intégration des bilingues en 6e.

Il y a aussi la volonté de créer des classes dont l’effectif soit équilibré, les classes bilingues voyant usuellement leur effectif descendre jusqu’à 15.

Enfin, le choix d’une organisation sous forme de section permet plus de souplesse pour l’orientation.

La mise en œuvre a nécessité la création d’un poste d’enseignant de français.

Elle constitue aussi une charge pour les enseignants : construction d’un emploi du temps et d’une progression très stricts qui ne leur laissent peu ou pas de liberté.

Pédagogiquement, ils ont recours à la pratique de la « classe inversée », consistant à présenter le contenu d’enseignement sous une façon informatique et de réserver le temps en classe à des exercices d’application.

En réponse à la question 5 (cf. en bas de document) des représentants des parents, la direction indique que le taux horaire est identique pour les bilingues et se répartit ainsi :

Cm1 : mardi, mercredi, jeudi en anglais.

Cm2 : lundi et vendredi en anglais.

Une enseignante explique que l’impression de surcharge de travail pour le CM2 peut être liée à la nécessité de préparer au niveau 6e.

La direction indique qu’elle n’entend pas organiser de réunion à propos des sections bilingues.

Pour ce qui est des emplois du temps, ils sont disponibles sur les blogs.

8.     Les missions de coordination

–       Mission pédagogique pour le JLE (japonais langue étrangère)

Un des problèmes majeurs du JLE tient à la difficulté de gérer l’hétérogénéité.

Mme Jaffrès qui avait déjà suivi l’élaboration et la mise en place des parcours a été chargée de cette mission pédagogique :

Pour le CE2 et CM1, la classe de JLE a été dédoublée : 8 et 9 élèves entièrement débutants sur chaque niveau (parcours 3) se retrouvaient le vendredi avec une enseignante différente afin d’effectuer un apprentissage rapide du vocabulaire indispensable pour une bonne intégration dans la classe (salutation, vocabulaire de classe, numération) durant toute la 1e période (jusqu’aux vacances de Toussaint).

Les résultats sont là : les élèves ont montré une réelle capacité à communiquer de façon spontanée.

Ce système n’a pas pu être mis en place pour les CM2, en raison d’un trop faible nombre d’élèves concernés.

Le travail dédoublé a aussi débouché sur la création d’un blog, avec une application reprenant le vocabulaire acquis. L’idée était d’avoir un support interactif à la maison pour poursuivre l’apprentissage. Les élèves de JLM (japonais langue maternelle) ont été mis à contribution pour les enregistrements. On compte déjà 560 connections pour 10 articles sur 2 mois.

A ce niveau, les JLE/JLM sont rassemblés, car les activités communes sont possibles.

– Kokeshi (CM1), temple de Sugamo

– Sorties en rue commerçante.

De façon générale, les sorties, occasion de mise en pratique des acquis, sont privilégiées.

CM1 : les JLM enseignent l’écriture des hiragana aux JLE.

9.     Projets de classe découverte

Tous les participants au conseil s’accordent sur l’importance de ces classes pour les enfants.

La direction insiste sur la difficulté à trouver des centres (période d’avril), les écoles japonaises étant privilégiées par ces centres.

93 élèves étant concernés, une participation de 20,000 yens devrait être demandées aux familles. Le projet, rassemblant les CE1 et les CM2, est encore en discussion.

La caisse de solidarité et l’aide exceptionnelle aux familles en faisant la demande sont cette année encore accessibles.

Il y aura, au départ, des activités de classe puis une sélection.

Le sponsor de l’événement cette année pourrait être L’Oréal, avec une participation de l’ordre de 5000 euros.

Pour mémoire, les deux années précédentes, la marque Vuitton avait été le généreux donateur.

Les représentants insistent sur l’importance de ces classes et demandent s’il ne serait pas possible que davantage de classes découvertes soient proposées afin qu’un maximum d’élèves en profitent.

D’après les réponses de la direction et des enseignants, le problème tient essentiellement à des questions de calendrier administratif : le projet doit être adopté en conseil d’école puis validé en conseil d’établissement. Or, il est difficile pour un enseignant qui vient de découvrir sa classe de déposer un projet de classe découverte avant les vacances de la Toussaint.
Les représentants des parents regrettent que de telles contraintes privent un grand nombre d’enfants de ces expériences enrichissantes.

10.  Questions diverses des représentants FLT-fapée

1.     La direction pourrait-elle présenter la mission pédagogique mise en place à la rentrée 2014 pour l’amélioration de l’enseignement du JLE (japonais langue étrangère) et les diverses mesures concrètes qui l’accompagnent ?

Voir p.5

2.     Les enfants de maternelle dont les familles habitent à une distance raisonnable du lycée pourraient-ils avoir le choix entre le statut de demi-pensionnaire et celui d’externe ?

La raison pour laquelle les enfants de maternelle et primaire ne peuvent pas revenir à leur domicile pour déjeuner est purement historique. En effet, il n’y a a priori pas d’opposition de la direction sur cette question.

3.     Les élections des délégués d’élèves semblent souvent donner lieu à des pratiques qui ne sont pas les meilleures initiations à la vie démocratique : distribution de bonbons, etc. de la part des candidats… Les enseignants ne pourraient-ils insister davantage sur ce que signifie ou ne signifie pas « faire campagne » ?

La direction et les représentants des enseignants ont découvert avec surprise les pratiques indiquées par les représentants des parents. Une meilleure pédagogie doit être mise en œuvre à la fois par les enseignants et les parents pour éviter de telles dérives.

4.     Dans certaines classes (CM1, notamment), l’intégration des nouveaux élèves non-francophones ou très peu francophones conduit l’enseignant à devoir réexpliquer en anglais ou demander à un autre élève de traduire en japonais. Plusieurs parents d’élèves s’inquiètent des conséquences pour l’avenir de l’enfant en question et sur le reste de la classe, et aimeraient comprendre s’il y a un processus pour évaluer si ces élèves pourront atteindre un niveau suffisant pour réussir ?

La direction précise qu’il n’y a pas d’accueil inconditionnel de toutes les familles demandant l’inscription de leur enfant : l’accueil est toujours accompagné de tests en français, d’un entretien avec la famille afin d’examiner la pertinence du projet et la possibilité pour l’établissement d’accueillir ces enfants.

D’ordinaire, ce sont souvent des enfants anglophones. Souvent l’intégration de ces enfants débouche sur une véritable réussite.

En fin d’année, la direction et les parents font le point et réfléchissent à la pertinence ou non de continuer l’expérience.

5.     La direction envisage-t-elle une réunion avec les parents des enfants de section bilingue pour faire un retour sur le changement d’organisation au niveau CM2 ? La nouvelle organisation semble avoir accru la charge de travail pour le programme en français pour ces enfants.

Voir p.4

 

FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo