Dispense de soins et de médicaments : les droits, les devoirs et les contraintes au LFI Tokyo

Infirmerie

Principes fondamentaux: 

  1. L’infirmerie du LFI Tokyo (ou de toute autre école au Japon) ne peut administrer un traitement que si celui fait partie d’un PAI (Plan d’accompagnement Individuel) dûment complété, avec certificat médical. Les médicaments doivent être fournis par la  famille en accord avec l’ordonnance et leur posologie.
    A noter que dans les écoles japonaises, ce sont les enfants eux-mêmes qui gardent dans leur cartable les médicaments nécessaires.

  2. Le code pénal permet cependant une dérogation : un acte permettant d’éviter un risque mortel immédiat, dans la mesure où les dégâts causés par cet acte sont inférieurs aux dégâts qui ont été ainsi évités, sont légaux. Ainsi une injection à une personne dans un état de choc mortel est légalement autorisée et ne devrait pas être susceptible de poursuites.

 

Cas d’allergie graves:

  1. Les EpiPen sont prescrits de manière individuelle par les médecins pour les personnes souffrant d’allergies avec un risque d’anaphylaxie et ne peuvent pas être achetés par des particuliers ou des écoles : ils ne peuvent donc pas être obtenus et stockés par les écoles pour un usage d’urgence. Les seuls EpiPen que le LFI Tokyo possède sont ceux qui ont été fournis par les familles dans le cadre du PAI de leur enfant.

  2. Au Japon, l’utilisation de médicaments prescrits à une personne par une autre personne à des fins différentes est interdite par la loi (loi sur les produits pharmaceutiques et médicaux 医薬品医療機器法、薬事法). Les infirmières (ou tout autre personnel) risquent de violer la loi en utilisant des médicaments prescrits à d’autres personnes et s’exposent à des poursuites pénales. Exception faite comme expliqué au point numéro 2.

  3. En cas d’urgence, une ambulance est demandée et l’infirmière surveille l’état du patient, prévient les blessures secondaires et applique les gestes de premiers secours jusqu’à l’arrivée des services d’urgence. Si nécessaire, un DEA (Défibrillateur Externe Automatique) ou d’autres équipements peuvent être utilisés.

  4. Au Japon, il n’existe pas de système SAMU tel que celui utilisé en France en cas d’urgence. En cas de situation d’urgence, il est nécessaire de demander une ambulance, de prodiguer les premiers soins et d’attendre l’arrivée de l’ambulance.

  5. En cas de situation d’urgence telle qu’un choc anaphylactique, une crise d’épilepsie, une blessure grave ou une déficience respiratoire, l’ambulance est donc appelée et nous suivons les protocoles du PAI quand il y en a et utilisons les médicaments prescrits tout en informant la famille. Nous assurons la sécurité en attendant l’arrivée des services d’urgence.
FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo