Info FLT: CR du Conseil d’Administration du 14 Octobre 2021

CR complet en français

https://www.lfitokyo.org/images/2021-2022/Trimestre-1/CR-CA-141021-prov.pdf 

 

Personnes présentes pour les FLT

René Carraz & Pierre-Francois Vilquin.

 

Résumé :

 

Bilan rentrée

A la rentrée, 1427 élèves (sur 1475 budgétés), 20 familles en attente de visa (39 élèves), 21 familles ont annulé (33 élèves) sans conséquence majeure sur le budget, c’est lissé.

Effectifs en légère hausse (alors que pour les établissements du reste de l’Asie il y a une diminution de 2%)

Projet Immobilier (Ecole 6)

Les travaux de désamiantage ont commencé, on schedule, ouverture pour la rentrée de sept 2022. Coût du désamiantage en légère baisse par rapport à l’estimation initiale.

Grandes orientations budgétaires 2021-2022

principalement suivi et contrôle du budget du chantier de l’annexe

Contrats Locaux des personnels enseignants du 1er degré

Un enseignant du premier degré en contrat local a intenté une action en justice contre l’établissement pour le paiement d’heures supplémentaires et d’une prime. Une partie des demandes ont été déboutées mais le lycée doit lui verser des indemnités compensatoires. Il n’y aura pas d’appel. Les conclusions du conseil prud’homal sont que le Lycée doit adapter ses contrats de travail afin de se mettre en conformité avec la loi japonaise.

Le personnel ayant porté le litige devant les prud’hommes a saisi le bureau du travail pour réclamer le paiement en heures supplémentaires pour les réunions effectuées en dehors des heures de classe spécifiées dans son contrat (qui par erreur spécifie 8:15 – 15:15 au lieu de 8:30 – 15:30 ce qui induit 15 min d’heures supplémentaires chaque jour).
Les contrats de travail prennent en compte les organisations réglementaires de service (ORS) applicables en France pour les enseignants (ORS de 27 h dans le premier degré).
Ces horaires hebdomadaires de travail sont en contradiction avec la loi japonaise qui induit un temps de présence de 40 h par semaine et un pointage du temps de présence dans l’établissement.
La notion d’annualisation d’une partie des missions doit être précisée dans les contrats pour répondre totalement au droit japonais et doit inclure la comptabilisation et l’intégration dans l’emploi du temps de toutes les missions annualisées (réunions…), et des temps de préparation de cours et de correction de copies : travaux réalisés en partie hors emplois du temps fixés par l’employeur car relevant de la liberté d’organisation de chaque enseignant.
D’après la loi du travail Japonais, il n’est pas possible de modifier un contrat de travail sans l’accord des personnels et qu’un avenant n’a pas de valeur juridique au regard de la loi japonaise, le dernier contrat faisant foi. 

Il est nécessaire de proposer des contrats de travail à tous les personnels en contrat local sans changer le fonctionnement actuel car il en va de la survie financière de l’établissement. Si les salaires devaient être augmentés à hauteur de 40 h par semaine, la masse salariale représenterait 90% (actuellement ~65%) du budget de l’établissement, ce qui engendrerait une augmentation très forte des droits de scolarité qui deviendraient inaccessibles aux familles.

 

 

Questions des représentants des parents d’élèves

Est-ce que nous pourrions avoir un point sur la rentrée du service de restauration : Est-ce que la nouvelle organisation se traduit par une amélioration du service et une plus grande appréciation des plats par les usagers ? 

La proviseure répond avoir reçu une plainte unique très récemment concernant la qualité des repas servis, plainte qui mentionnait davantage les quantités que la qualité, les retours faits en commission cantine par les parents d’élèves étant par ailleurs positifs. La plainte reçue sera examinée lors de la prochaine commission cantine. 

 

Quel est le bilan du passage aux centrales d’achats ? Quelles sont les économies réalisées ? Est-ce que l’on a pu observer une corrélation entre ces nouveaux fournisseurs et l’appréciation ou l’augmentation de la qualité des repas (ou le contraire) ? 

Meilleur suivi, produits de qualité et grande réactivité sont les points positifs de ce nouveau mode de fonctionnement. Les économies réalisées sont assez peu quantifiables pour l’instant, il faudra attendre la fin du trimestre pour avoir une idée plus précise. Pour rappel, ce service avait retrouvé l’équilibre budgétaire à la fin de l’exercice comptable 2020- 2021. 

 

Est-ce que l’ambiance au sein de l’équipe de restauration s’améliore ? 

Les relations restent très compliquées au sein de l’équipe.

 

A-t-on trouvé un remplacement pour le personnel qui a démissionné ?

Le personnel qui a démissionné cet été a été remplacé par un personnel intérimaire. Le chef cuisinier qui a pris ses fonctions au 1er septembre 2021, ancien second de cuisine promu, vient également de présenter sa démission pour le 31 octobre. Depuis le lundi 11 octobre, il est en congé maladie. Aussi, l’actuel manager passera sur les fonctions de chef et M. Xavier Jorge assurera la fonction de manager prévue dans l’organigramme.

 

Quel a été l’impact de Covid-19 à cette rentrée sur l’arrivée des étudiants (retards/annulations) et donc le budget prévisionnel pour 2021-2022 ? 

Voir plus haut.

 

Est-ce que le nombre d’absences d’enseignants depuis le début de l’année scolaire est plus important que les années précédentes ? 

Situation exceptionnelle en cette rentrée au secondaire avec trois absences de professeurs liées à des congés maladies non prévus. Pour deux de ces absences, tous les cours sont assurés. Une de ces absences est remplacée 3 jours par semaine, le reste des cours étant assurés de manière synchrone ou asynchrone avec une surveillance des élèves en classe par un assistant d’éducation. Situation exceptionnelle également au primaire avec en début d’année un congé longue maladie non prévu, un congé maternité anticipé non prévu et deux arrivées tardives sur le territoire non prévues. Reste à venir deux autres congés maternité et un congé parental à ce jour. Pour ces derniers, des remplacements sont déjà prévus. 

 

Est-ce que le vivier d’enseignants remplaçants est suffisant cette année (surtout au secondaire et dans les classes à examen) ? 

Il n’y a pas de vivier de remplaçants au secondaire car il s’agit d’enseignements disciplinaires, l’établissement publiant des postes de remplaçants en tant que de besoin. Au primaire, le nombre de professeurs remplaçants auxquels l’établissement fait appel est aussi important que les années précédentes. 

 

Comment est-il envisagé de rattraper le nombre important d’heures manquées depuis le début de l’année ? 

Le nombre d’heures de cours manqués a été étudié et un rattrapage sera lissé autant que possible sur l’année. Par ailleurs, un stage de renforcement dans la discipline concernée sera proposé sur la base du volontariat en dehors du temps scolaire.

 

Tout en prenant en compte les restrictions dues à la situation sanitaire, des parents s’étonnent de la moindre place faite à la musique au LFI Tokyo et par l’éducation française par rapport au système éducatif Japonais. Est-ce qu’il est envisagé de ré-établir/reprendre une convention de prestations avec l’école de musique précédente, ou avec un autre service et ce à des prix plus abordables ?

La proviseure rappelle que l’enseignement de la musique au LFI Tokyo répond aux heures d’enseignement dues dans cette discipline, conformément aux programmes et aux horaires officiels. La prestation de l’école de musique qui prévalait n’est pas du ressort de l’établissement, ni de celui du périscolaire. Les conventions vont être relues et réexaminées, au regard des engagements des prestataires et des responsabilités. Pour l’instant, le processus est en attente en raison du protocole sanitaire (limitation des situations de brassage d’élèves).

 

FLT-Fapée : l'association des familles du LFI Tokyo